1ère ÉDITION DU FORUM SUR  « LA FACE CACHÉE DES RÉSEAUX SOCIAUX »

Monsieur le Ministre de la Jeunesse

Monsieur le Secrétaire Général du Ministère des Postes et Télécommunications

Monsieur le Directeur Général de l’Agence Nationale des Technologies de l’Information et de la Communication

Messieurs les représentants des départements ministériels

Monsieur le Directeur de l’Ecole Nationale Supérieure des Postes, Télécommunications et TIC

Madame NGO NJEL Angela, Ambassadrice de bonne volonté pour la cybersécurité, Présidente du mouvement « Jeunesse et déviances dans les réseaux sociaux »

Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs de bonne volonté pour la cybersécurité

Messieurs les experts intervenants de la 1ère édition du forum sur la face cachée des réseaux sociaux

Messieurs les chefs d’établissements d’enseignement supérieur de la ville de Yaoundé

Distingués invités en vos titre, grade et rang

Chers étudiants

Mesdames et Messieurs.

C’est avec beaucoup d’émotion et un grand plaisir, que je prends la parole ce jour, pour m’adresser aux étudiants des établissements d’enseignement supérieur de la ville de Yaoundé, à l’occasion de la première édition du Forum sur « la Face cachée des réseaux sociaux », qui se tient ce jour dans cet amphithéâtre de l’Ecole Nationale Supérieure des Postes, Télécommunications et TIC.

L’émotion et le plaisir que j’éprouve sont d’autant plus importants, au regard du nombre que vous êtes, et surtout, par ce que je rencontre des jeunes camerounais, « avenir du Cameroun » comme nous le savons tous, et pour leur engagement dans les TIC, moteur de l’économie numérique au Cameroun.

Avant de poursuivre mon propos, je voudrais, tout en vous souhaitant à mon tour une chaleureuse bienvenue à SUP’PTIC, vous remercier tous d’être venus si nombreux,  à ce grand rassemblement en vue de la lutte contre la cyber délinquance dans notre pays.

Remerciements tout particulier à tous les chefs d’établissements d’enseignement supérieur qui ont répondu favorablement à notre invitation.

Remerciements à Monsieur le Directeur de SUP’PTIC, pour les souhaits de bienvenue et également pour toutes les diligences et sollicitudes qui ont permis l’organisation de cette importante activité.

A tous les étudiants, j’adresse mes salutations les plus cordiales, tout en formulant le vœu que, ce forum de sensibilisation porte les fruits escomptés, à savoir renforcer l’attitude estudiantine, pour ce qui est de l’adoption des comportements responsables et citoyens dans les réseaux sociaux.  

Distingués invités

Chers étudiants, Mesdames et Messieurs.

Le forum qui se tient ce jour, est organisé par l’Ambassadrice de bonne volonté pour la promotion de la cybersécurité et l’utilisation responsable des réseaux sociaux, Mme NGO NJEL Angela et le mouvement « Jeunesse et déviances dans les réseaux sociaux ».

Il a pour objectif d’attirer l’attention des étudiants qui constituent la tranche la plus exposée aux dangers cybernétiques, sur les risques encourus dans les réseaux sociaux, et de les amener à adopter des attitudes citoyennes pendant leur déploiement dans le cyberespace.

De manière spécifique, il s’agit :

  • D’identifier les principales menaces du cyberespace et  d’éveiller l’attention des étudiants sur ces menaces ;
  • De susciter leur adhésion dans la mise en place de mesures de cybersécurité ;
  • De prodiguer des conseils pratiques aux jeunes sur les comportements à adopter pour assainir leurs réseaux sociaux ;
  • De former des pair-éducateurs dans l’utilisation responsable des réseaux sociaux.

Y prennent part, plus de 720 étudiants issus de 24 institutions  d’enseignement supérieur.

Je voudrais donc exprimer ma profonde gratitude à Mme Angela NGO NJEL ainsi qu’à tous les membres du mouvement « Jeunesse et déviances dans les réseaux sociaux », d’avoir associé le Ministère des Postes et Télécommunications à cette importante initiative, qui concourt à la réalisation des objectifs gouvernementaux en matière de lutte contre toutes formes de déviances dans les plateformes numériques au Cameroun.

Grâce à ce forum, de nombreux étudiants sensibilisés vont rejoindre la coalition nationale pour la cybersécurité dans notre pays, en s’engageant à leur tour, dans cette noble bataille qu’est la lutte contre la cyberdélinquance.

Ce forum, vous l’avez sans doute compris, rentre donc dans le cadre de la campagne nationale  pour la promotion de la culture de la cybersécurité et, sensibilisation à l’usage responsable des réseaux sociaux.

Mesdames et Messieurs

Chers étudiants.

Faut-il encore le rappeler,  c’est suite aux Très Hautes  Prescriptions du Chef de l’Etat, Son Excellence M. Paul BIYA, Président de la République du Cameroun, que le Ministère des Postes et Télécommunications a engagé depuis le 12 août 2020, une Campagne Nationale pour la promotion de la culture de la cybersécurité et, sensibilisation à l’usage responsable des réseaux sociaux, sous le thème : « Tous mobilisés pour la cybersécurité au Cameroun ».

En effet, les deux dernières décennies ont vu l’évolution exponentielle et progressive des technologies de l’information et de la communication et, leur intégration dans presque tous les aspects de notre vie.

L’Internet aujourd’hui est en état de siège.  Le volume, la vitesse, la variété et la complexité des menaces dans le cyberespace et les infrastructures connectées ne cessent d’augmenter à l’échelle mondiale.

Les cybercriminels ont montré qu’ils peuvent exploiter de manière émotionnelle ou technique, la naïveté et l’impréparation des utilisateurs des services numériques, pour attaquer avec précision les institutions, les personnes, ainsi que les contenus et les services digitaux.

En effet, dans plusieurs pays, les attaques contre le cyberespace ont favorisé la recrudescence de la délinquance, de la radicalisation de la jeunesse, la déstabilisation sociale, des pertes financières.

Il devient nécessaire pour chaque pays, de s’engager dans la bataille pour assurer l’intégrité et la sécurité du cyberespace.

Au Cameroun, la révolution numérique, prescrite par le Chef de l’Etat, son Excellence M. Paul BIYA  a été adoptée pour booster l’économie et, utiliser le potentiel des technologies de l’information et de la communication pour impulser le développement à travers notamment, la création d’emplois, la facilitation de l’accès à l’information, le développement du commerce, ou encore l’amélioration de l’éducation par les contenus en ligne.

Au cours de la dernière décennie, notre pays a connu de grandes réalisations dans la mise en place des infrastructures nécessaires aux TIC et un accès croissant et largement répandu d’Internet à haut débit. De moins de 10% en 2007, la pénétration d’Internet au Cameroun a atteint les 30% en 2020.

Conscient des menaces réelles portées par l’univers virtuel, et du dévoiement de plus en plus récurrent des réseaux sociaux dans notre pays, le Président de la République, qui est sans conteste, celui qui a le mieux adressé cette problématique, déclarait le 10 février 2018 en s’adressant aux jeunes (je le cite) : «Les réseaux sociaux vous offrent à cet égard un champ d’expression de prédilection. Chaque fois qu’en un clic, vous empruntez ces autoroutes de la communication qui vous donnent une visibilité planétaire, il vous faut vous souvenir que vous n’êtes pas pour autant dispensés des obligations civiques et morales, telles que le respect de l’autre et des institutions de votre pays. Soyez des internautes patriotes qui œuvrent au développement et au rayonnement du Cameroun, non des followers passifs ou des relais naïfs des pourfendeurs de la République. Le Cameroun de demain, qui se construit sous nos yeux, n’aura plus grand-chose à voir avec celui d’hier. Vous en serez les premiers bénéficiaires. Il faudra vous en montrer dignes » (fin de citation).

Ce propos présidentiel a inspiré non seulement l’action du Ministère des Postes et Télécommunications, mais aussi la trame  de la toute première campagne  d’envergure sur la promotion de la cybersécurité et de sensibilisation à l’utilisation responsable des réseaux sociaux.

Cette Campagne est devenue aujourd’hui de plus en plus nécessaire, au lendemain de la pandémie du coronavirus, qui a entrainé une dépendance de plus en plus grande des outils numériques. Et par conséquent, une plus grande exposition à la cybercriminalité.

Nous ne cesserons jamais de déplorer, la situation qui prévaut actuellement au Cameroun, caractérisée  par la montée en puissance de la criminalité et de la délinquance sur internet : informations erronées et images montées de toutes pièces, pour désinformer et semer la psychose au sein de l’opinion, pour mettre à mal le vivre ensemble et la paix sociale, ou alors, jeter du discrédit sur le pays, sont diffusées en boucle à travers les réseaux sociaux. Il en est de même des images obscènes, ainsi que des calomnies et diffamations de tous ordres. A cela s’ajoutent le piratage des sites web et comptes Facebook de hautes personnalités et institutions, les incitations à la révolte contre les institutions de l’Etat.…

Le processus de transition digitale en cours au Cameroun ne pourrait atteindre sa vitesse de croisière en dehors d’une utilisation maitrisée des réseaux sociaux, gage d’une confiance numérique adéquate.

A titre de rappel et de manière simplifiée, un réseau social est un ensemble d’individus ou d’organisations reliés par un groupe d’applications en ligne, fondées sur la philosophie et la technologie du net, et permettant la création, le partage et la discussion du contenu généré et diffusé par les utilisateurs.

Plusieurs types de réseaux sociaux sont utilisés à travers le monde, dont les plus connus au Cameroun sont WhatsApp, Facebook, Twitter, Instagram, LinkedIn, YouTube, TikToc.

Créés pour un but noble, qui est celui de véhiculer et de partager l’information en temps plus ou moins réel, ces réseaux, qui jouent pourtant un rôle important dans la vie quotidienne apportent également de nombreuses dérives dans notre société.

En effet, ils sont un moyen gratuit et facile de communication avec les amis, la famille, partout dans le monde de manière instantanée. On peut y partager, pensées, messages, photos, et autres vidéos, à l’aide d’un simple clic.

Ils sont également aujourd’hui un outil utile pour le travail quotidien dans les Administrations, organisations et entreprises car, permettent un contact direct avec les employés et les clients. Ce sont en outre des moyens efficaces de publicité qui s’imposent de plus en plus pour les activités commerciales.

       Pour les jeunes d’aujourd’hui, utiliser les réseaux sociaux représente l’une des activités les plus courantes tant pour leurs apprentissages que pour des besoins de loisir.

Ainsi, bien que plusieurs avantages découlent des réseaux sociaux, les inconvénients et les dangers qui en résultent sont aussi nombreux que variés. Dans les réseaux sociaux, presque tout est virtuel (les amis, les interactions, l’argent, …). Une seule chose est sûre, les dangers sont bien réels. Nous citerons entre autres :

  • Addiction : les utilisateurs passent la majeure partie de leur temps sur les réseaux sociaux ;
  • Exposition de la vie privée : les photos de toutes sortes qui sont ainsi exposées sur la place publique ;
  • Perte de la propriété des données échangées : tout ce que l’on publie sur le mur ou la page web de son réseau social (photos, vidéos, écrits, etc.), ne vous appartient vraiment plus après le clic. Ce qui n’est pas sans conséquences sur votre vie future ;
  • Usage du faux : il est possible de créer de faux profils afin d’usurper la personnalité d’autrui ou pour toute autre raison ;
  • Vol d’identité : l’un des dangers des réseaux sociaux est de ne pas protéger correctement la confidentialité de votre profil, car le vol d’identité est très courant ;
  • Harcèlement et Cyber intimidation : Les informations recueillies à travers les réseaux sociaux favorisent ces délits qui font beaucoup de victimes ;
  • Désinformation : les réseaux sociaux sont souvent utilisés pour véhiculer des informations erronées engendrant souvent des conséquences néfastes sur les individus ou les institutions.

Quoiqu’il en soit, la mauvaise utilisation de ces réseaux sociaux malheureusement, parce qu’elle porte atteinte aux biens et aux personnes, constitue une menace grave pour les individus, les entreprises et les Etats.

Et le Cameroun n’est pas épargné par cette vague déferlante que constituent les réseaux sociaux. Autant les réseaux sociaux contribuent à l’essor de l’économe numérique si chère au Président de la République et au développement économique social et culturel, autant leur utilisation malveillante, aux fins de désinformation et de distorsion de la réalité, est de nature à créer la psychose au sein de l’opinion publique et à rompre l’équilibre social.

En un mot, nous en sommes aujourd’hui au règne des « fake news » et des « deep fake ».

L’usage des réseaux sociaux a été dangereusement dévoyé, au point que ce qui apparaissait au premier abord, comme une formidable opportunité pour la démocratie numérique, s’est mué en menace sur notre vivre-ensemble.

Il convient de relever que la principale raison du succès des auteurs de ces actes est l’ignorance de leurs victimes. D’où l’importance de la sensibilisation.

Plusieurs programmes sont donc engagés dans le cadre de la campagne nationale de promotion de l’utilisation responsable des réseaux sociaux.

Au cours de la première année, plusieurs rencontres et fora se sont tenues avec les Administrations, les entreprises, les experts et la société civile, dans le but d’intégrer toutes les composantes sociétales dans la coalition nationale pour la cybersécurité au Cameroun.

Des sessions  de renforcement de capacités se sont déroulées à l’intention des influenceurs et surtout à l’intention des journalistes, afin de les capaciter sur les enjeux liés à l’utilisation des réseaux sociaux.

La campagne s’est poursuivie, par des programmes de formation des acteurs locaux, des ateliers de sensibilisation des jeunes, étudiants et élèves, la sensibilisation par SMS, qu’une campagne média, y compris dans la presse en ligne et les réseaux sociaux.

       Cette sensibilisation, il convient de le signaler, s’accompagne d‘une opération d’affichage dans les administrations et   institutions publiques, ainsi que dans  les établissements d’enseignement supérieur, secondaire et primaire.

Le véritable enjeu ici est de créer une coalition nationale pour la cybersécurité au Cameroun.

Mesdames et Messieurs, chers étudiants.

Les enjeux de la campagne évoquée plus haut et de l’événement qui nous rassemble aujourd’hui, visent la mobilisation de la jeunesse, fer de lance de la Nation camerounaise autour de la cybersécurité, dont on sait qu’elle constitue une condition essentielle pour le développement de l’économie numérique.

Et pour ce faire, le MINPOSTEL a jugé opportun de s’appuyer sur des figures et des personnalités d’excellente réputation, en vue de contribuer à relayer auprès des publics, les messages clés de la campagne pour la cybersécurité.

Je voudrais à cet effet leur exprimer la gratitude du Gouvernement, pour avoir accepté de mettre à contribution leur image pour aider le Gouvernement à relever cet important défi.

Permettez-moi de vous présenter quelques uns de ces Ambassadeurs.

  • M. ATEH FRANCIS NGONG  alias ATEBAZOR, journaliste, artiste musicien, PCA de la SOCINADA
  • M. NZOMETIAH NERVIS TETSOP, Tech innovator, étudiant à l’Université de Buea, Prix du Président de la République pour le meilleur projet TIC de l’année 2020.
  • M. Christian BAYANG, entrepreneur, international de basket ball, fondateur de la Christian Bayang Academy.
  • Mme NGO NJEL Angela, que nous n’allons plus présenter, Ingénieure des télécommunications, meilleure élève SUP’PTIC année 2020.

À ces « Ambassadeurs », nous avons voulu désigner, à l’issue de ce forum, des « pairs éducateurs », dans l’utilisation patriote des réseaux sociaux.

Ce sont des jeunes formés pour aider leurs camarades, à adopter un comportement sain et responsable dans les réseaux sociaux.

Le concept de « paire-éducation » comme dans tous les secteurs, part du principe qu’un jeune aime apprendre d’un autre jeune comme lui, qui partage les mêmes vécus, qui est confronté aux mêmes problèmes socioéconomiques.

A cet effet, notre objectif est d’engager des jeunes à devenir des relais du message de sensibilisation auprès de leurs pairs car, il est avéré qu’ils communiquent mieux entre eux, qu’avec les adultes.

C’est donc l’occasion pour moi, de féliciter tous les jeunes qui deviendront des pairs éducateurs au terme de ce forum. Et dans ce cadre des certificats leur seront décernés aujourd’hui. Des supports de sensibilisation seront également remis aux responsables d’Institutions.

Monsieur le Ministre de la Jeunesse

Monsieur le Secrétaire Général du Ministère des Postes et Télécommunications

Monsieur le Directeur Général de l’ANTIC

Madame NGO NJEL Angela, Ambassadrice de bonne volonté pour la cybersécurité, Présidente du mouvement « Jeunesse et déviances dans les réseaux sociaux »

Distingués invités en vos titre, grade et rang

Chers étudiants

Mesdames et Messieurs.

Nous sommes conscients que si les attitudes malveillantes sur l’internet ne sont pas maîtrisées, les avantages numériques qu’internet est censé procurer pourraient ne jamais être atteints.

Les contenus inadaptés, les contacts inappropriés, les informations personnelles sensibles soit en ligne, soit par « texto », la diffusion de la vie privée, portent atteinte à la réputation.

En les publiant souvent dans l’ignorance, les conséquences de ces actes sur leurs auteurs et sur les autres, de même que sur leur « empreinte numérique » à long terme, peuvent être désastreuses.

Dans son livre, « Pour le libéralisme communautaire », pp 157-158, le Président Paul BIYA disait (je le cite) : Selon notre conception du développement, l’homme doit en être le produit et le bénéficiaire.  Nous devons donc assurer une éducation complète à la jeunesse. Les médias sont appelés à y jouer un rôle déterminant.  Plus généralement, les médias ont la responsabilité de contribuer à la réalisation du développement national dans le respect de leur liberté. Les médias cybernétiques, en l’occurrence les réseaux sociaux doivent être exploités dans le souci partagé de renforcer l’unité nationale, de consolider la paix, de préserver l’intégrité territoriale, de valoriser l’image du Cameroun à l’étranger et de susciter l’adhésion et le soutien de nos compatriotes pour les causes nationales (fin de citation).

C’est l’occasion pour moi de féliciter vivement la promotrice de ce forum pour son initiative qui, en participant à la consolidation de notre coalition,  répond aux Très Hautes Interpellations du Chef de l’Etat.

A vous, mes chers étudiants, point n’est besoin de vous rappeler, l’importance du numérique pour vos activités et vos études, et au-delà, pour l’émergence de notre pays. Et la Très Haute Volonté du Chef de l’Etat est de tirer parti de ce secteur, pourvoyeur d’emplois notamment pour les jeunes et accélérateur de croissance.

Pour ce faire, il est important de répondre, par des attitudes désormais citoyennes, aux appels incessants qu’Il  lance à la jeunesses androïd.

Il nous faut ensemble, et chacun en ce qui le concerne, nous interroger chaque jour.

Est ce que je suis un patriote lorsque je propage des informations mensongères sur mon pays ? Le message que je viens de recevoir est-il vrai ? Pourquoi me l’envoie t-on ? Et si je le transfère, quelles pourraient en être les conséquences ?

Les sessions qui se dérouleront tout à l’heure, au-delà de l’action du Gouvernement, vous présenteront la réglementation en vigueur et les sanctions à l’encontre des délinquants sur internet, ainsi que les impacts négatifs sur la santé mentale.

Il nous faut donc ensemble, relever le défi non seulement de la promotion de l’accès aux TICs, mais aussi et surtout, d’un usage responsable et citoyen, pour lutter contre les effets pervers qui constituent la face cachée des réseaux sociaux.

C’est notre contribution pour bâtir l’avenir du Cameroun.

Pour que vive la cybersécurité au Cameroun !

Vive le Cameroun et son illustre chef, le Président de la République.

Je vous remercie de votre bienveillante attention.

/

Leave a Reply